Titre : On s’est juste embrasés
Auteur : Isabelle Pandazopoulos
Editions Scrito
Nombre de pages : 155
Prix papier : 8,90 €
- J'ai pas couché avec Walid, je l'ai juste embrassé... Une
fois, une seule fois! C'est ça, la vérité! Plus je criais, plus elle souriait.
-Mais on s'en fout de la vérité, ça compte pas la vérité... Tu
comprends pas ça? Je l'ai regardée un long moment et puis j'ai murmuré: - Non,
je comprends pas... Je n'avais plus envie de crier, même plus envie de pleurer,
je me sentais juste d'une tristesse à mourir.
Dans quel cadre ai-je lu ce
livre ?
Juste pour le plaisir.
Qu’ai-je pensé de la
couverture ?
La couverture est sobre, très belle.
Quelques mots sur l’histoire
Aïcha vit seule avec sa maman entourée de ses amis, surtout
Sabrina, sa meilleure amie, sa vie est plutôt agréable jusqu’au jour où tout
bascule, le jour où Walid, le frère de Sabrina, dit à cette dernière qu’Aïcha
et lui ont couché ensemble et là, Aïcha devient « la pute » et sa vie
bascule.
Mon avis général sur
l’histoire
L’histoire est très dure et très prenante. Aïcha est en colère, contre sa mère,
contre ses amis du collège, contre Sabrina sa soi-disant meilleure amie, contre
Walid qui a menti, contre son père qui est parti, contre sa vie.
Mais elle ne sait pas quoi faire de cette colère, ni comment la
gérer, du coup elle s’en prend à tout le monde, se trompe de cible et s’enfonce
toujours plus dans le noir.
J’ai dévoré cette histoire d’une seule traite, je me suis pris
toute cette colère, toute cette peine que ressent Aïcha en pleine figure. Je me suis prise d’affection pour cette
jeune fille perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas et même si parfois,
j’avais envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place, le
plus souvent j’avais envie de la soutenir, de la cajoler et lui dire que tout
irait bien, ce que sa mère aurait du faire, si seulement, elle n’était,
elle-même, aussi perdue.
C’est une histoire d’aujourd’hui, dans un milieu où la femme est
plutôt rejetée et le qu’en dira-t-on est plus important que tout le reste. Un monde et un milieu où la parole d’un
homme vaut toutes les vérités.
Mon personnage préféré –
Pourquoi
Je me suis beaucoup attachée à Aïcha. Cette jeune fille perdue qui n’a rien fait d’autre que juste
embrasser une seule fois Walid, sans savoir quel salaud ce gars était. Elle a envie de se battre mais
malheureusement elle se trompe de combat et personne n’est là pour l’aider à
diriger sa colère, ni même à la canaliser
Le personnage avec lequel
j’ai eu le plus de mal – Pourquoi
Même si au final, elle me fait plus de peine qu’autre chose,
j’ai vraiment eu du mal avec la maman d’Aïcha. Dès le départ, je l’ai trouvée lâche, on ne parle de rien et
surtout pas de ce qui ne va pas.
La suite n’a fait que confirmer ma première impression, de tous les gens
que l’on croise dans ce livre, c’est elle qui fait le plus de tord à Aïcha.
Avis sur le style de l’auteur
Le ton est dur, les paroles aussi. Totalement en accord avec l’histoire. Isabelle Pandazopoulos nous entraine
dans la dure réalité de la vie.
Ici pas de petits oiseaux qui chantent, ne de fleur dans les prés. Non, ici, c’est la cité, le gris de
Paris, le noir de la colère mais tout ça est écrit avec une telle sincérité que
l’on est inévitablement entrainé dans l’histoire sans pouvoir s’en détacher. De plus, l’auteur rend ses personnages
très attachant.
Ta chronique me tente beaucoup ^^ Allez, hop dans ma wish-list ! x)
RépondreSupprimerC'est le genre de livre poignant qui pourrait me plaire :)
RépondreSupprimerC'est vrai que ça a l'air chouette...
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