Titre : Déviation
Auteur : Frédérik Zuber
Edition : Persée
Nombre de pages : 496
Prix : 26,50 €
Dans Déviation, Catherine et Daniel, deux célibataires pris dans
l’engrenage d’une vie active frénétique, se perdent en pleine nuit sur une
route étrange… et voilà que se pose la question du mauvais choix, du mauvais
chemin, de l’impossibilité de faire marche arrière.
Imaginez un espace parallèle au vôtre, une dimension dans
laquelle vous êtes confrontés à vos doutes et vos peurs. Imaginez que dans le
noir, tout prend un autre aspect et vos idées, un autre tournant… Quel est
l’ultime recours ?
La déviation… Beaucoup la prennent, très peu en sortent…
Je vais faire une chronique un peu particulière pour ce livre
puisque je ne vais pas suivre mon canevas habituel et faire une chronique sans
titre.
Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Persée de m’avoir
permis de découvrir ce livre.
Je dois ensuite faire mon mea culpa car, chose vraiment très
rare chez moi, je ne suis pas parvenue au bout de ma lecture et chose encore
plus rare, je pense que c’est le talent de l’auteur qui est responsable du fait
que je n’ai pas pu arriver au bout.
Comment est-ce possible me direz-vous ?
Et bien je vous explique.
Dès le départ, on retrouve nos deux personnages Catherine et
Daniel, dans une voiture, la nuit, dans la campagne. Très vite, on se rend compte qu’ils ne savent pas où ils
sont et qu’en plus il fait anormalement noir. Une noirceur limite surnaturel.
Et je vous assure qu’on y croit totalement, on est dans la
voiture avec les deux personnages et on vit leurs angoisses et leurs
peurs. L’auteur parvient à émerger
totalement le lecteur dans son récit tellement l’écriture est réaliste et
prenante. J’ai rarement lu un
livre où l’auteur m’entraine autant dans son récit, c’est vraiment
impressionnant.
Seul problème, je suis claustrophobe mais vraiment très fort,
j’ai le vertige et je déteste le noir.
Et pour couronner le tout, j’ai vraiment très peur de conduire la nuit
dans les endroits peu éclairés.
Cette histoire regroupe donc déjà tous les éléments pour
m’angoisser et l’écriture hyper réaliste de l’auteur n’a fait qu’augmenter mon
malaise et du coup, je n’arrivais plus à en sortir.
J’ai essayé de fractionner ma lecture, me disant que si je faisais
des pauses, j’oublierai mon malaise mais chaque fois que je reprenais le livre,
celui-ci revenait d’un seul coup.
Alors je tiens vraiment à m’excuser auprès de l’auteur et des
Editions Persée d’abandonner cette lecture d’un livre qui mérite vraiment d’être
lu, ne fût-ce que pour la qualité de l’écriture et du style de l’auteur.
Très belle chronique et vraiment intrigante ! Pour le coup, même si tu en dis très peu, j'ai envie de découvrir l'histoire... *note le titre*
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