Titre : Nechtaànomicon, saison 1
Auteur : Manon Elisabeth d’Ombremont
Editeur : L’Ivre Book
Nombre de page : 193
Parution : 10 septembre 2016 mars 2018
Prix e-book : 4,99 €
Prix broché : 14,00 €
Dans une histoire normale, il incarnerait le sombre méchant supposé mourir à la fin dans un affrontement épique contre un beau et vertueux héros.
Mais quelqu’un (qui n’a subi aucune menace...) en a décidé autrement. Il a voulu lui donner le rôle principal dans ce récit. Après tout, le bien, le mal, c’est une affaire de point de vue !
L’Ar’narakhe Nechtaàn est aussi ambitieux qu’égocentrique. Son but : détrôner Bélial et devenir le Sat’han de l’Envie. Son problème : il est scellé dans le corps d’un mortel et son ancestral ennemi choisit justement ce moment pour réapparaître...
Et s’il n’y avait que ça !
Mon avis général sur l’histoire
Le Nechtaànomincon, déjà je suis super fière d’être arrivée à le dire sans bafouiller. Ne riez pas, essayez, vous verrez que ce n’est pas si simple.
Au début de ma lecture, j’ai eu très peur de ne jamais arriver au bout de ce livre : j’ai eu l’impression qu’il y avait un millier de personnages tous plus étrange les uns que les autres, dans des lieux incongrus, inconnu mais pas vraiment.
Mais, en fait, j’avais juste besoin d’un petit temps d’adaptation pour m’imprégner de l’univers de Manon Elisabeth d’Outremont car oui, il s’agit bien d’un univers qui lui est propre. Grace à son imagination débordante, elle nous emmène dans un monde bien à elle, jamais vu ailleurs tout en laissant suffisamment d’images réelles pour qu’on puisse s’y retrouver. Dans ce monde si proche et si éloigné du nôtre, la diversité des personnages, humains, vampires, démons, sorcières, correspond parfaitement à l’environnement.
J’ai particulièrement aimé la multitude de références glissées dans ce récit, des références et de clins d’œil de tout horizon qui permettent à chaque lecteur de retrouver, à un moment ou un autre, un environnement familier que ce soit sur le plan spirituel, historique, de série télévisée,…
Du côté des personnages, l’auteur nous présente des personnages tous plus charismatiques, farfelu et haut en couleur les uns que les autres. Le personnage principal est un égocentrique, égoïste et cruel sans limite mais, même si on se cache pour le dire, on finit par l’aimer et le comprendre (mais on ne le dira pas trop fort, où il va se prendre la grosse tête et être encore plus infernal).
J’ai beaucoup aimé les interventions de l’auteur tout au long du récit, permettant également de découvrir l’étendue de son humour et intégrant le lecteur à son récit.
On ne peut pas dire que ce genre littéraire soit ma tasse de thé, toutefois, c’est le deuxième récit de Manon que je lis et c’est le deuxième que j’adore. Ce qui est vraiment chouette avec Manon c’est qu’à travers ses romans, on sent tout l’amour qu’elle a pour ce qu’elle fait et qu’elle parvient à nous faire partager sa passion.
Je te remercie Manon, grâce à toi, cette catégorie littéraire remonte sensiblement dans mon estime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire