Titre : Les fleurs de Sigiriya
Auteur : Jean-Charles Beaujean
Editions Persée
Nombre de pages : 400
Prix numérique : 23,90 €
Une société démembrée aux odeurs de soufre et d’apocalypse.
Plein aux as de naissance, Baron enjambe la misère du monde avec la légèreté
d’un loup qui observe, qui attend des jours meilleurs. Un jour, sa banque lui
apprend qu’il est ruiné ou presque.
C’est alors la révélation, il se sent pour la première fois de
sa vie comme les autres, prêt à rebondir, à repartir à zéro sans se poser de
question, à relever de nouveaux défis où amour et poésie ne peuvent que
triompher.
De déconvenues en désillusions, ce sera pour Baron la galère des
feux de paille. Sur un quai de gare, il rencontre Évelyne. A-t-il enfin trouvé
la fleur de sa vie ? Quelque part à l’autre bout de la ville, un sniper se fait
oublier depuis plusieurs mois déjà…
Un roman à découvrir
Dans quel cadre ai-je lu ce
livre ?
Je remercie Florine Meozzi des Editions Persée de m’avoir
proposé de découvrir ce roman.
Qu’ai-je pensé de la
couverture ?
La couverture est intrigante et pose question.
Qu ‘allons-nous découvrir ? Une histoire de fleurs ? D’un pays
au nom imprononçable ? De peinture ?
Et bien, pour y répondre, plongeons nous dans la lecture de ce
roman.
Mon avis général sur
l’histoire
Voici la raison pour laquelle j’adore faire partir des bloggeur,
découvrir des romans tel que celui-ci, des romans sur lesquels je ne me serais
surement pas arrêté au premier abord et qui me font réellement voyager.
Mon but avec mon blog ? Vous donnez envie de sauter le pas
et de découvrir les merveilleux romans que j’ai aimé, tel que celui-ci.
Ce roman se lit comme on flâne le long de l’eau par un dimanche
tranquille.
J’ai toujours un sentiment particulier lorsque je lis une
histoire dont l’intrigue se passe dans ma ville. Evidemment, puisqu’il m’est
très facile de m’identifier et de repérer les lieux.
Avec ce roman, l’auteur entraine son personnage principal dans
les rues de la Cité Ardente (Liège), dans des quartiers et des rues que je fréquente
chaque jour.
Tout au long de l’histoire, nous contemplons la vie de Baron,
ses amours, ses déboires, ses réussites,…
J’ai vraiment eu l’impression de e promener dans la vie de cet
homme à qui la vie ne fait pas de cadeau, où plutôt à qui elle a fait le plus
beau des cadeau et il l’a laissé filer, mais qui reste relativement zen malgré
les épreuves qu’il traverse.
L’auteur, n’hésite pas à nous donner une intrigue et puis nous
laisser dans l’expectative pendant un long moment, comme s’il n’y pensait plus,
c’est assez perturbant mais en même temps excitant.
D’autant plus que plusieurs intrigues se mêlent au roman.
Les personnages
Baron est un homme que l’on peut qualifier de
« relax », il mène sa vie comme il entend. Il aime les gens et aime
passer du temps avec eux. C’est un musicien hors pair, exceptionnel. Il aime
les femmes, un peu trop peut-être. Ses mœurs sont plutôt limite, il passe du
temps avec une femme et va retrouver une autre par la suite sans sourciller.
C’est un homme au grand cœur qui malheureusement se le fait briser plus d’une
fois par les aléas de la vie.
Avis sur le style de l’auteur
Je découvre avec ce roman la plume de Jean-Charles Beaujean qui
st pourtant un auteur belge et si vous suivez mon blog, vous savez que je suis
friande d’auteur de chez moi.
J’ai beaucoup aimé le flegme de Jean-Charles Beaujean, un flegme
qui porte ses personnages et qu’il transmet à ses lecteurs. Un flegme qui vous
laisse pensé que vous voguez le long de la Meuse en appréciant ses mots.
L’auteur utilise un recette bien à lui en ce qui concerne les
intrigues qu’il distille tout au long du roman ainsi que pour les sentiments de
ses personnages mais aussi pour nous amenez ces sentiments.
J’ai lu ce roman en Suisse et je trouve que c’était un endroit
idéal car les mots mis en musique par l’auteur correspondent parfaitement au
calme et au silence de la montagne, tout comme ils nous offrent un grand bol d’air.
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