vendredi 1 avril 2016

Les auteurs belges : Sylvie Ginestet



Voici déjà la quatrième auteure belge que je vous propose de découvrir. Cette fois, il s’agit d’une auteure belge d’adoption, Sylvie Gynestet. Car, en effet, Sylvie est une Française qui a adopté la Belgique et bien entendu, nous l’avons adoptée également avec plaisir.

J’ai eu le plaisir de rencontrer à plusieurs reprises cette auteure énergique et souriante qui n’hésite jamais à prendre le temps de discuter avec ses lecteurs. Chacune de nos rencontres est un plaisir, car elle est tellement passionnée par ce qu’elle fait qu’elle communique son plaisir avant même qu’on ait ouvert ses livres et ce plaisir ne fait que ce confirmer lors de la lecture de ses romans.
Sylvie Ginestet a un petit faible pour le fantastique, mais dans un univers qui lui est personnel et qui me plait. Ces écrits ont une différence et une intensité qui lui ressemble.


En 2013, elle sort le premier tome de sa trilogie Les Imhumvamps, une trilogie vampirique qui regorge de vampires hors du commun, des vampires comme vous n’en avez jamais vu. Ce premier tome, Le miracle, vient d’être réédité. Suivent ensuite, le second tome, La recouvrance et le dernier, Une vie pour une vie.


En 2015, elle sort une histoire vraiment originale que j’ai adorée. Écris au présent, Les Ombres s’amusent est un thriller fantastique dont vous ne sortirez pas indemne.
   


En ce début d’année 2016, elle nous offre le premier tome d’une nouvelle série, Le Livre des Âmes, Bethany. Ne l’ayant pas encore lu, je ne peux encore rien vous en dire.



Comme vous pouvez le voir, Sylvie Ginestet à un faible pour les couvertures intrigantes.

Passons aux questions

- Ce métier n’est pas facile et la concurrence ne manque pas, comment décrivez-vous l’ambiance entre auteurs ?
L’ambiance entre auteurs est généralement très bonne. Nous avons tous une manière d’écrire différente. Après il y a toujours celui qui essayera de vous écraser pour mieux progresser, mais les lecteurs savent où trouver ce dont ils ont envie de lire, puis c’est pareil dans toutes les facettes de nos vies.

- La Belgique est un petit pays, pensez-vous que les contacts entre les auteurs belges soient plus privilégiés ou plus faciles par rapport aux auteurs d’autres nationalités ?
Oui, cela aide, je pense, mais il faut savoir aussi sortir de notre petit pays et se mélanger aux autres.

- Accordez-vous de l’importance à ce qui s’écrit sur le net, notamment par les blogueurs, sur vos livres ?
Oui, à partir du moment où cela est honnête et objectif. J’ai vu sur un certain site internet, des auteurs dont je fais partie, être descendus juste histoire de, sans aucune justification. Par contre, je n’ai jamais vu de commentaire négatif sur les blogs, ça reste très objectif et convivial.

- Diriez-vous que le travail des blogueurs, toujours plus nombreux, est plutôt positif ou plutôt négatif pour les auteurs ? Pourquoi ?
C’est plutôt positif et revalorisant pour nous.

- Pensez-vous que la proximité et l’échange avec vos lecteurs soient importants et apportent quelque chose de positif dans votre carrière ?
Énormément, j’adore ce contact et j’avoue que durant les mois où il y a moins de salons, cela me manque. Ce contact est essentiel pour la poursuite de l’écriture.

- Participez-vous avec enthousiasme à des salons ou foires littéraires ?
Toujours ! On a souvent plein de surprises puis on revoit toujours les autres auteurs avec plaisir. Et lorsqu’un lecteur revient vers nous, c’est toujours agréable d’avoir son point de vue en direct.

- Préférez-vous un petit salon regroupant quelques auteurs et permettant une forte proximité avec un public restreint ou un gros salon où le public est nombreux ?
J’aime les deux qui sont très différents. L’avantage des petits salons c’est qu’ils permettent aussi à des personnes ne pouvant pas se déplacer sur les grands de nous voir quand même. Les grands salons sont bien, l’affluence est souvent énorme, mais on a moins de temps pour papoter et faire connaissance avec nos lecteurs.

- Votre maison d’édition vous impose de choisir un style littéraire et de vous y cantonner. Acceptez-vous ? Si oui, lequel choisissez-vous ?
Je suis en auto-édition sauf pour Le Livre des âmes. On ne m’a jamais imposé un style littéraire, et j’avoue que je n’accepterai probablement pas, on a notre style c’est ce qui fait ce que nous sommes.

- Vous pouvez écrire en duo avec un autre auteur (belge ou non), qui choisissez-vous ?
Je ne sais pas, j’avoue. Philippe Boizart peut-être, s’il acceptait bien sûr.

- Quel est l’endroit où vous préférez être pour écrire ?
Peu importe l’endroit, c’est plus l’ambiance qui compte. Un moment précis où une phrase vient ou une situation/objet me donne une idée, c’est une des raisons pour laquelle j’ai toujours sur moi un petit calepin, au cas où.

- Votre vie personnelle influence-t-elle vos écrits ?
Oui, plein de clins d’œil de ma vie font partie de mes écrits. Les mots exorcisent les maux, il ne faut jamais l’oublier.

- Lequel de vos personnages vous ressemble le plus ? Pourquoi ?
Lilly sans aucun doute. C’est d’elle que tout est parti, d’un moment particulier de ma vie. Ma mère m’a dit après l’avoir lu Le Miracle qu’elle avait mis très longtemps à dissocier Lilly de moi.

Cinq réponses du cœur
- Un auteur ? Dean Koontz
- Un roman ? Thomas Ode
- Une époque ? Victorienne

- Un genre littéraire ? Fantastique
- Une devise ? Joker !


- Un petit conseil à ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure de l’écriture ? 
Croire en soi, aimer ce que l’on écrit sont les clés pour écrire de jolis textes et les partager. Si un texte ne vous plait qu’à moitié, il faut alors le retravailler.


Son site internet :… https://sylvieginestet.wordpress.com/



1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas du tout cette auteure ! Merci pour cette découverte qui me donne envie d'en savoir plus sur son univers :)

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