Les petites reines

Titre : Les petites reines

Auteur : Clémentine Beauvais

Edition : Sarbacane

Nombre de pages : 304

Prix : 17,00 €

À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet.

L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée !!!

Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens ! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres !!!

Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée.

En vie, vraiment.

  

Dans quel cadre ai-je lu ce livre ?

Je remercie les Editions Sarbacane pour cette superbe découverte.

Qu’ai-je pensé de la couverture ?

La couverture est vraiment très jolie, brillante, pleine d’humour, à l’image du roman.

Quelques mots sur l’histoire

Comme chaque année depuis trois ans, les résultats du concours sont tombés.  Mireille, élue boudin d’or lors des deux premières années, est détrônée par Astrid et Hakima.  Si Mireille s’est forgée une carapace, ce n’est pas le cas des deux autres.  Unies grâce à ce « concours de boudins », elles découvrent qu’elles ont toutes les trois une revanche à prendre sur la vie et elles découvrent que la raison de chacune se rassemble à l’Elysée pour le 14 juilet.

Equipées de leur vélo et de leurs mollets, les voilà en route vers la capital et pour financer leur voyage, elles se convertissent en vendeuses ambulante de…boudins.

Mon avis général sur l’histoire

Voilà une histoire pleine de tendresse, de moments fort, d’impertinence et d’amitié.

L’auteur nous plonge dans l’horreur des stéréotypes, où quand on est différents, on est montré du doigt, affiché et les réseaux sociaux ne font que propager le phénomène, mais elle le fait avec un humour indiscutable et de très bon goût.

Les trois jeunes filles, bien que très différentes l’une des autres, sont unies par le fait qu’elles n’entrent pas dans les critères de beauté décrétés par la société.  Mais cela ne les empêche pas de vivre, d’avoir des besoins, des envies et des rêves.

Suivre leur périple de Bourg-en-Brest jusqu’à Paris a été un véritable plaisir et ce du début à la fin.  Tout au long du voyage, je n’ai pu m’empêcher de me questionner sur la manière dont allaient réagir les personnes qu’elles étaient venues rencontrées à Paris et je n’ai absolument pas été déçue par le résultat qui nous offre un final rempli d’intelligence.

Les personnages

Les trois jeunes filles sont vraiment attachantes.  Mireille avec son humour parfois limite, sa grande gueule et son cœur en or.  Astrid avec sa gentille et sont intelligence. Hakima avec sa douceur et son innocence.  Trois jeunes filles qui revendique haut et fort leur statut de boudin, non pas parce qu’elles sont fières d’avoir été élue à ce stupide concours mais parce qu’elles assument leur différence.  Elles ne se connaissaient pas, elles ont des caractères différents et sont embarquée dans le même voyage, un voyage vers l’acceptation de soi et des autres.

Et puis, il y a Kader, le beau Kader, le Soleil de Mireille qui avec sa différence, suit et soutien les trois boudins.

Avis sur le style de l’auteur

Grâce à un humour impertinent, Clémentine Beauvais nous offre un road-trip fascinant et très drôle.  L’écriture est très réaliste, agréable et prenante.  On se laisse embarqué par l’histoire jusqu’à en avoir mal au mollet.

J’avais déjà beaucoup aimé le style de l’auteur avec Comme des images mais en découvrant l’humour dont elle fait preuve, je suis complètement fan.