samedi 4 août 2012

Entre chiens et loups





 Résumé


Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coup de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin... Et s'ils changeaient ce monde ? 

Mon avis. 

Ce magnifique roman est un roman sur le racisme et l’amour.  Dès le début, on sent que les Primas (les noirs) détestent et méprisent les Nihils (les blancs) qu’ils vont jusqu’à appeler les Néants.  Il faut dire que dans ce monde, les Primas représentent le top de la société et les Nihils ne sont là que pour les servir, bien que l’esclavage ait été abolit depuis longtemps.  Du moins sur papiers.

On sent que certains Primas souhaitent un changement, en permettant notamment à certains jeunes Nihils d’intégrer les écoles Primas.  Mais très peu de Nihils réussissent l’examen d’entrée et ceux qui y arrivent sont poussés vers la sortie.
Ce changement souhaité n’est pas du tout au gout de la majorité et les Primas qui osent s’affiché avec un Nihil doivent en subir les conséquences.  C’est dans ce monde que Sephy, une Prima et Callum, un Nihil sont les meilleurs amis du monde.

Ce livre un reflet de notre histoire (inversée), toutes les persécutions vécuent par les gens de couleurs il y a des années de cela (et même parfois encore aujourd’hui) sont ici inversées. 

Ce roman donne à réfléchir, comme si quelque soit la couleur des “forts”, des “riches”, l’histoire ne peut que se répéter.  Il nous met face à notre passé.
Et au milieu de toute cette haine, il y a l’espoir;  l’amour de Sephy et Callum qui nous prouve que les sentiments, les vrais, ne s’arrêtent pas à l’aspect extérieur, mais qu’ils viennent directement du coeur.

Ce livre se lit d’une traite, une fois qu’on est pris dans l’histoire impossible de la lâcher.  De plus, l’auteur écrit vraiment très bien, employant des mots simples et efficaces.  Décrivant les sentiments et les actions avec brio, ne nous épargnant rien, jusqu’à nous faire verser une larme, le tout dans une écriture fluide.  Le fait qu'il soit écrit à deux voix est aussi très intéressante, permettant au lecteur de plonger au plus profond des sentiments des deux personnages principaux.

Les personnages de Sephy et Callum sont vraiment attachants, on ne peut qu’espérer que leur amour les sauvera tous les deux.  
Sephy est une jeune fille courageuse qui n’a pas peur de montrer ce qu’elle ressent et qui veut changer le monde. Elle agit souvent avec maladresse mais toujours avec de bonne intentions, on ne peut qu’aimer cette jeune fille au destin si difficile.

Quand à Callum, lui aussi veut que les choses changes et il y croit, il est certain que les choses vont s’améliorer et qu’un jour les Nihils et les Primas pourront vivre ensemble en toute égalité.  Mais ses belles convictions s’effritent au fur et à mesure que le destin s’acharne sur sa famille.

Le père de Sephy, très peu présent, est détestable, c’est un personnage haut placé qui croit en la supériorité des Primas et qui n’a aucune envie de voir des Nihils convoiter ce qui ne leur sera jamais accessible.

La mère et la soeur de Sephy sont des jeunes femmes complètement paumées et perdues dans leur vie de petites filles riches.  Seules les apparences comptent.  Toutefois, la mère de Sephy nous montre quelques côtés humain qu’on aurait pas deviné au premier abords.

La mère de Callum est une femme très courageuse que s’accroche comme elle peut et tente le plus longtemps possible de maintenir sa famille unie.

Le père et le frère de Callum se battent pour une vie meilleur, au péril de leur propre vie et pas toujours de manière très convenable.

Ce livre est un véritable coup de coeur pour moi.

Ma note 5/5 


Résumé.

" J'ai compris que je ne savais rien de la manière
dont je devais m'occuper de toi, Callie. Tu n'étaisplus une chose sans nom, sans réalité. Tu n'étaisplus un idéal romantique ou une simple manièrede punir mon père. Tu étais une vraie personne.Et tu avais besoin de moi pour survivre. Callie Rose. Ma chair et mon sang. A moitié Callum, à moitié moi, et cent pour cent toi. Pas une poupée, pas un symbole, ni une idée, mais une vraie personne avec une vie toute neuve qui s'ouvrait à elle. Et sous mon entière responsabilité. " Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir son camp et sa couleur.Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.

 Mon avis :

La couleur de la haine, un titre tout à fait approprié à le deuxième tome de cette saga.

Callum est mort, laissant Sephy à toute sa peine et son désespoir, avec sa fille, Callie Rose, comme lot de consolation.

L’auteur nous entraine de plus en plus loin dans la haine, trouvant régulièrement quelque chose pour nous faire ressentir de plus en plus ce sentiment. Les personnages sont aigris, malheureux et haineux. Et Malaurie Blackman a vraiment un don pour faire passer toutes les couleurs de ces sentiments.

Sephy qui était plutôt pleine d’entrain dans le premier tome et plutôt amorphe et désorienté dans ce tome-ci, ne sachant trop que faire avec l’amour qu’elle ressent pour sa fille, ni de l’amour que sa mère lui témoigne. On sent que cette jeune fille est complètement dépassée par ce qui lui arrive.

L’auteur n’hésite pas à nous entrainer dans l’horreur total avec Jude, nous donnant un peu d’espoir sur ce personnage et puis nous lâchant une énorme bombe, au point où l’on se dit que ce n’est pas possible mais également avec Callie Rose, allant jusqu’à l’insupportable.

Le plus troublant est que l’on sait que les malheurs vécus par ces personnage et leur sentiments ressentis sont réelles, ce sont des chose qui pourraient arrivé.

Ce livre est vraiment très dur, mais il est très bien écrit, à tel point que même si on le trouve dur, on ne peut s’arrêter de le lire.

C’est un livre à plusieurs voix, contrairement au premier tome où on avait deux voix, celles de Sephy et de Callum, ici on en a beaucoup plus, Sephy, Meggie (la mère de Callum), Jude (le frère de Callum), Minerva (la soeur de Séphy) et Jasmine (lamère de Séphy), ce qui permet au lecteur de découvrir mieux les différents personnages et ce qu’ils ressentent.

Arrivé à la dernière ligne de ce livre, on n’a qu’une envie c’est de connaître la suite en espérant un peu d’espoir. 







Résumé
 Voilà les choses de ma vie dont je suis sûre je m'appelle Callie Rose. Je n'ai pas de nom de famille. J'ai seize ans aujourd'hui. Bon anniversaire, Callie Rose. Ma mère s'appelle Perséphone Hadley, fille de Kamal Hadley. Kamal Hadley est le chef de l'opposition - et c'est un salaud intégral. Ma mère est une Prima - elle fait donc partie de la soi-disant élite dirigeante. Mon père s'appelait Callum McGrégor. 
Mon père était un Nihil. 
Mon père était un meurtrier. 
Mon père était un violeur. 

Mon père était un terroriste. 

Mon père brûle en enfer. 
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, de leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout... Une couverture simple, très épurée tout comme pour les tomes précédant. La couleur choisie ici est le rouge, la couleur de la haine, de l’espoir et de l’amour.


Mon avis :

Avec le troisième tome de cette série, Malaurie Blackman nous entraîne au plus profond du mensonge et de la haine pour nous faire glisser vers l’espoir.
Le mensonge, même avec les meilleures intentions du monde, est un poison mortel dans lequel on s’englue et d’où il est presqu’impossible de sortir. Laissant les personnage totalement vidé. Et quand la vérité éclate, c’est une bombe qui explose dans le cœur de celui à qui l’on a menti.
Ce tome est rempli de sentiments profond, tous plus palpable les uns que les autres, chaque personnage est un concentré d’amour, de haine, de remords, de peine et de regret. Mais c’est surtout un message d’espoir, l’espoir de la vie et l'amour.


Les personnages :


Callie Rose est une jeune fille perdue qui croit, et ne comprend pas pourquoi, personne ne l’aime. Les mensonges de sa mère l’ont complètement détruite, enrobant son cœur de glace. Mais c’est avant tout, une jeune fille ultra sensible. Elle vit avec l’angoisse d’une petite fille qui pense que sa propre mère ne l’aime pas, que son père était le pire des salaud et s’accroche au semblant d’attention dévastateur d’une personne mal intentionnée mais pour qui elle a une admiration sans borne.


Sephy est fatiguée, elle s’est complètement refermée sur elle-même, s’empêchant d’être heureuse. Elle croit qu’elle n’a pas le droit de trouver le bonheur et elle doit apprendre à sa fille à être forte en toute circonstance. Et surtout, depuis qu'elle a faillit la tuer, à la fin du tome précédent, elle a peur de toucher sa fille, la privant ainsi des bras réconfortant d'une mère.


Meggie est rongée par le remords et ne sais plus comment communiquer avec Sephy.


Jasmine s’est reprise en main, elle est redevenue une femme forte et aimante pour ses filles et sa petite-fille.


Jude est complètement détruit pas sa haine, hermétique à tout autre sentiment. Il a couvé sa haine pendant plusieurs années, attendant le bon moment pour frapper Sephy au plus profond de son cœur en s'attaquant à ce qu'elle a de plus cher, sa fille.


Un tome encore plus dur que les précédents mais d’une sensibilité extraordinaire.


Une série que j’ai découverte avec beaucoup de plaisir et qui restera tout en haut de la liste de mes séries préférées.


Malaurie Blackman est une auteur qui ne laisse pas indifférent.Une couverture simple, très épurée tout comme pour les tomes précédant. La couleur choisie ici est le rouge, la couleur de la haine, de l’espoir et de l’amour.





Résumé
Tobey est amoureux de Callie. Fou amoureux. Pour son anniversaire, il veut lui offrir un cadeau digne d'elle, un cadeau de valeur. Alors il va accepter le pire : effectuer une livraison pour le gang de McAuley. En échange d'un peu d'argent. Un peu d'argent qui le conduira directement en enfer...

Mon avis
Quatrième et dernier tome de cette super série.
Cette fois l’histoire est basée sur Callie et Tobey.  Le thème y est toujours le même, le rasisme.
Les choses ont un peu évoluées, plus de Nihils vont à l’école maintenant, mais la guerre entre les noirs, les Primas et les blanc, les Nihils est plus active que jamais dans la rue.
Deux clans font la loi, à chacun de s’engager pour l’un ou pour l’autre au risque d’y laisser sa vie.
Ce livre est une véritable descende aux enfers ou comment une personne intelligente et gentille peut basculer dans l’horreur de la haine et ce, uniquement par amour.
L’auteur parle de sujets sensibles avec beaucoup d’intelligence et ne tombe jamais dans la vulgarité. Les actes et paroles sont parfois durs tout comme la vie que mène ses personnages.

Malorie Blackman nous a offert quatre tomes d’une série forte en émotion et qui laisse à réfléchir. Quatre tomes pour trois générations de deux familles qui se sont déchirées par l’amour interdit deux d’entre eux, Séphy, une Primas et Callum, un Nihils.
Tout au long de ces quatre tomes, l’amour de ces deux personnes restent le fils conducteur de l’histoire, rappelant sans cesse que c’est cet amour qui a entrainé chacun d’eux vers le bas mais c’est aussi cet amour qui leur donne espoir et les maintient en vie. C’est cet amour qui apporte la vie dans un monde de haine.
L’auteur est resté fidèle à elle-même, gardant une constance dans l’écriture. Une écriture simple et agréable ayant le don de se partager des mots douloureux, tendres, forts et sensible, ainsi que de faire ressentir une multitude de sentiments aux lecteurs.
Elle nous a également offert une palette de personnages tous différent des uns des autres et tous aussi attachants.

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en lisant cette série. L’action y est permanente, les situations diverses se suivent passant du désespoir à l’espoir, de la haie à l’amour sans cesse.

Je découvrirais sans aucun doute, d’autre œuvre de cette auteur.


4 commentaires:

  1. Oh la la, j'ai adoré le T1 !!! Il faut vite que je lise la suite (j'ai le T2 ds ma PAL d'ailleurs).
    A faire donc très vite :)

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    1. Effectivement, ça vaut la peine de continuer cette série ;) Moi il me reste le tome 4 à lire, je crains que ce ne sois pas pour tout de suite :( car j'aimerai diminuer ma PAL avant de racheter de nouveau livre.

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  2. J'aimerai beaucoup lire cette saga !!

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  3. Aie, moi c'est tout à fait le contraire, je n'ai pas adhéré à cette lecture. J'ai trouvé le côté original qu'on nous à vendu mal exploité, je m'attendais à largement plus...

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