mercredi 26 septembre 2012

Le jardin noir


128 pages
Editions Salvator
Prix : 18,25 €



Résumé

Lorsqu’un soir, Raphaël, consultant en audit trentenaire, annonce à Véronique qu’il est amoureux, celle-ci comprend, au regard que lui lance son mari, qu’il ne s’agit pas d’une déclaration d’amour mais d’un acte de guerre : dix années de ronronnement conjugal viennent de voler en éclats. Tandis que Raphaël repart pour Singapour, où il retrouvera Yi, la gracieuse Chinoise dont il s’est épris, Véronique,superwoman qui n’a jamais connu l’échec, dispose de quinze jours pour faire l’état des lieux du naufrage... Suivant les lignes de force du parc André-Citroën conduisant le promeneur du jardin noir au jardin blanc, l’auteur développe avec beaucoup d’originalité et de poésie un récit romanesque qui est un véritable ré-enfantement à l’espérance.   
L'auteur


Carine Rabier-Poutous est née en 1964 à Strasbourg, de parents béarnais. Diplômée d’HEC, elle travaille d’abord dans l’univers des affaires, tout en cultivant sa passion secrète : l’écriture. Mais sa soif d’absolu la conduit vers un choix radical : elle entre chez les sœurs de Mère Teresa avec lesquelles elle passe trois ans. Depuis 2000, elle se consacre entièrement à l’écriture. Le Jardin noir est son huitième roman. On lui doit également la traduction de Père Elijah, une apocalypse et d’Une île au cœur du monde, romans de M. O’Brien parus aux Éditions Salvator.  


Mon avis

Pour commencer, je trouve que la couverture est très belle et très zen. Elle laisse un sentiment de paix. Et le quatrième de couverture très attractif et prometteur.


Ce livre raconte l’histoire de Véronique et de Raphaël.  Un couple de jeune gens pour qui la maitrise de soi et la réussite sont primordial.  A tel point qu’ils ne peuvent imaginer un instant échoué dans quoi que se soit et surtout pas dans leur vie de couple.

Véronique parait très effacée face à Raphaël, c’est lui qui impose sa loi et elle suit.  
Pourtant Véronique donne l'impression d'être une jeune femme sur d’elle, impitoyable dans le milieu du travail où elle réussit plutôt bien. C’est une jeune femme droite et plutôt froide, sauf avec Raphaël.

Raphaël est un jeune homme ambitieux et plutôt autoritaire. Dans sa vie, ne compte que le travail, le désir et s’amuser.  Je l’ai détesté dès les premières lignes.  Un homme trop sur de lui qui veut tout régenter, surtout avec sa femme.

Ils ont une petite vie toute tracée, la vie qu’ils ont souhaités et pour laquelle ils ont été élevés.  L’échec ne faisant pas partie de leur vocabulaire.  Mais rien n’est jamais aussi simple.  Et la preuve arrive le jour où Raphaël annonce à Véronique qu’il est amoureux.

On suit l’histoire de Véronique et Raphaël raconté par une troisième personne, vu de l’extérieur.  Je ne suis pas trop fan des écrits à la troisième personne, ayant plus de mal à m’imprégner des personnages.  Mais ici, je suis entrée dans l’histoire dès le début.  Me plongeant dans la vie de ces deux personnes avec beaucoup d’intérêt.

Malheureusement, j’ai eu un passage plus “à vide”, j’ai été déconnectée par le trop d’explication de la vie et des sentiments de Véronique avec, par moment, une impression de tourné en rond.  Mais quelque chapitres plus loin, j’ai à nouveau été happée par l’histoire et j’ai dévoré la fin du livre.

Ce livre ne comporte pratiquement aucun dialogue. J’ai toujours du mal avec les livres qui ne comportent pas, ou peu, de dialogue, mais ici, l’écriture de l’auteur est tellement agréable que ce manque de dialogue ne m’a absolument pas posé de problème.  Je n’y ai d’ailleurs prêté attention que dans la partie où j’ai eu plus de mal a rester connectée avec l’histoire.  
Le style de l’auteur est soutenu et le choix des mots est tout-à-fait judicieux.  Un style d’écriture stimulant au point de ne pas avoir envie d’arrêter ma lecture durant les quelques pages où je n’ai plus trop été connectée avec l’histoire.

Bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour qui nous montre que rien n’est jamais acquis.
Un livre que je recommande sans hésitation.

Un grand merci au Edition Salvator pour cette découverte.

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