mercredi 12 avril 2017

BRATVA






Titre : BRATVA
Auteur : Manon Elisabeth d’Ombremont
Age : Adult (Réservé à un public averti)
Pages : 166
Parution : 14 mars 2017
Prix  : 11,80 €


Rayna est l’ombre du cartel Aslanov. Elle est celle qui exécute les traitres, les balances, celle qui répand la terreur chez leurs ennemis par ses œuvres macabres. Pour elle, la mort est un art et les cadavres, une matière première indispensable. Rayna est un monstre, et elle le vit bien. 
Eleyna est la fille unique de Vassily Aslanov. Élevée dans un monde violent, ses valeurs morales sont viciées, mais pas autant qu'elle l'aimerait. Rayna la fascine et la dégoûte à la fois. Ou plutôt : elle l'obsède et a désespérément besoin d’elle. Le problème, c'est que la tueuse ne se laisse pas approcher facilement, et Eleyna va devoir employer les grands moyens pour parvenir à ses fins... 

Réservé à un public averti.




Plongé au beau milieu des cartels, on ne ressort pas indemne de cette lecture. 


Mon avis général sur l’histoire

Je savais que Bratva serait différent des autres écrits de Manon Elisabeth d’Ombremont, je savais qu’il était réservé à un public averti, mais je ne m’attendais pas à ce que j’ai découvert.

J’ai été totalement surprise par l’histoire et l’ambiance qui y règne. Dès les premiers chapitres, j’ai compris qu’a part  son style d’écriture largement reconnaissable, je ne retrouverais rien de ce que je connaissais de l’auteur. Et finalement, pouvons-nous dire qu’on connaît un auteur ? N’est-ce pas une force immense de pouvoir se renouveler, de s’écarter complètement de ce qui est « son genre littéraire » ? Bien sûr que si ! Et avec Bratva, Manon Elisabeth d’Ombremont nous prouve qu’elle n’a rien d’un amateur (désolée mais amatrice, je trouve ça moche comme mot) et tout d’une grande auteure. Vous savez, le genre d’auteur dont on parle longtemps et dont on n’oublie pas ce que l’on a lu de lui.
Et bien, tout ça, Manon, elle l’a.

Avec Bratva, l’auteur nous enferme dans un monde très sombre, rempli de violence crue et dure. Faire couler le sang, longtemps et de manière artistique de préférence, voilà ce qui fait battre le cœur de Rayna.

Quelque part, on peut trouver dérangeant la manière de vivre de Rayna, on peut la trouver dure, froide, sans cœur mais on ne peut pas s’empêcher de s’attacher à elle. Il y a une fêlure (et pas que dans sa tête) chez cette jeune femme, pour qui seul compte l’approbation de son maître Vassily Aslanov.

Bien que l’histoire soit violente (d’où le public averti), on navigue quand même sur les vagues des émotions fortes et sincères et l’on fini par ne plus vraiment distinguer le vrai du faux, l’amour de la haine, la contrainte et le plaisir.  Bref, nos sentiments sont perturbés.
   
Les personnages de cette histoire sont importants car ils apportent tous une note positive ou négative dans la vie de Rayna. Mais le décors est également très important, chaque détail est important et la découverte se fait à chaque page avec ses bonnes et ses mauvaises surprises qui seront forcément différentes pour chaque lecteur, puisque chacun appréciera de manière différente sa lecture, chacun pourra se faire sa propre idée, sa propre défense selon les sentiments que chaque personnage, Rayna et Eleyna principalement.

J’ai donc adoré ce roman de Manon Elisabeth d’Ombremont mais je suis quand même fâchée sur l’auteure, car, la fin… LA FIN, quoi ? Non mais c’est pas possible !!!!!!!!!!!





2 commentaires:

  1. c'est toujours intéressant je trouve d'avoir quelque chose de différent auquel on ne s'attend pas forcément d'un auteur. Je ne connaissais pas pour ma part du coup merci de la découverte !

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  2. Malgré ton avis très positif, je ne pense pas lire ce livre parce que je pense qu'il n'est pas fait pour moi. Merci pour la découverte en tout cas :)

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