mercredi 13 décembre 2017

Du début à la faim




Au départ, je n’étais pas certaine de faire une chronique sur ce livre intime de Laetitia Reijnders, car justement le côté « intime » me disait qu’il fallait le respecter et surtout ne permettait pas d’être « critiqué ».
Maintenant que j’ai lu Du début à la faim, j’ai changé d’avis. Pas parce que je veux absolument « critiquer » ce livre, loin de là. Je suis juste persuader que ce livre, ce témoignage sur un moment difficile de la vie de Laetitia doit être partagé.
Laetitia a bien voulu partager avec ses lecteurs un pan de sa vie, un pan difficile et elle le fait en toute simplicité et honnêteté. Comme elle le dit elle-même, si ce livre peut aider, ne fût-ce qu’une personne, elle en sera très heureuse.
Je suis persuadée que Du début à la faim peut ouvrir les yeux à beaucoup de monde, car à l’heure actuelle, malheureusement, les dictas de la mode nous entraîne sur la pente descendante de notre balance et même de façon dangereuse pour certain.
Pour ma part, je me suis rendue compte que ma relation avec la nourriture n’était pas toujours très saine, car, moi aussi, je guète les centièmes de grammes que me balance me dit que j’ai perdu.  Ce journal intime m’oblige à me poser des questions sur mon mode d’alimentation et je me dis qu’entre les mains de ceux ou celles qui ont vraiment une mauvaise relation avec leur alimentation, il pourrait être un signal d’alarme bien utile.
Ne vous attendez pas à une confession larmoyante, loin de là, ce journal intime est écrit de manière très saine, ce n’est pas une exposition gratuite d’un moment de la vie de Laetitia, c’est un véritable message d’espoir.
Je remercie d’ailleurs le mari de Laetitia de partager avec nous son point de vue sur cette période de sa vie, car nos difficultés impactent fortement nos proches, et souvent nous l’oublions.
Je présente mes excuses à Laetitia Reijnders de m’être permise de donner un avis public sur son journal intime, mais je pense vraiment qu’il peut aider bien des gens et que pour cela il doit être partagé.


1 commentaire:

  1. Merci Nathalie et il n'y a pas de quoi s'excuser bien au contraire. Je crois aussi qu'il faut parler de ces maux, de ces maladies que certains considèrent comme des caprices de gamines. C'est bien plus profond que cela. J'ai la chance d'être un peu suivie et je souhaitais que mon expérience puisse apporter de l'espoir à celles (et ceux) qui souffrent encore de cela. Il existe des planches de salut, il existe de l'espoir de revivre avec l'acceptation de soi. Et si ce livre peut interpeller, nourrir un optimisme naissant ou juste susciter un débat, il aura atteint son but. Donc merci de le relayer . Laëtitia

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