dimanche 6 janvier 2019

Auteur belge : Valéry Hardiquest


AUTEUR BELGE



Bonjour à tous, je débute cette nouvelle année, que je vous souhaite merveilleuse, par la présentation d'un auteur belge.  Vous savez déjà que j'ai un faible pour les auteurs de chez moi et que j'aime partager mes découverte avec vous.  Donc aujourd'hui, je vous fait découvrir Monsieur Valéry Hardiquest. 

2018 a été une année pleine de rencontre et de découverte, j’ai eu le plaisir d’échanger quelque mots (parfois de long mots) avec des auteurs que j’apprécie énormément et comme le monde du livre est vaste et qu’il ne nous est pas possible de connaitre ni de livre tous les livres, j’ai encore l’immense bonheur de faire de nouvelles rencontres.
Cette année, j’ai eu un gros coup de coeur pour les oeuvres de l’auteur que je vous présente aujourd’hui, Valery Hardiquest.
Bien sur, j’avais déjà eu l’occasion de discuter avec lui lors de rencontre précédente mais étant obligée de faire des choix dans mes acquisitions - si j’achetais tous les livres qui me font envies, je crois que mon mari (et mon portefeuille) ne serait pas d’accord – ce n’est que cette année que je me suis laissée tentée par 7 minutes et plus... un receuil de nouvelles.  N’étant pas une grande fan de nouvelles, j’ai donc ouvert ce livre sans appréhension mais sans grande attente. Quelle ne fut pas ma surprise d’étre complétement enchantée par l’écriture et par les différentes nouvelles proposées. Moi qui pensait lire une nouvelle de temps en temps entre deux autres livres, je me suis vue dans l’impossibilité de ne pas aller au bout du receuil.

Lors de la rencontre suivante, je savais que son premier roman devait finir entre mes mains, c’est ainsi que Les choix de Céline s’est retrouvé dans ma valise direction Ténérife où je l’ai dévoré et adoré.

Il me reste à découvrir son second recueil de nouvelle Sur la route des possibles  et la nouvelle qu’il a écrit pour le receuil Nouvelles saisons qui comporte d’ailleurs des nouvelles écrites par plusieurs auteurs que j’aime beaucoup.
Valréry Hardiquest est publié aux éditions Acrodacrolives, une maisons d’éditions que j’apprécie beaucoup et dont d’autres auteurs déjà présenté dans cette catégorie “Auteurs balge” font également partie, comme Marie-Isabelle Tasset avec qui ila écrit un roman que j’attents avec impatience.



Son dernier roman, une véritable pépite. Un concept original, un crossover avec le roman de sa comparse Marie-Isabelle Tasset.




Je vous laisse maintenant découvrir ce que Valéry Hardiquest a répondu à mes questions et ainsi vous permettre de le découvrir si vous ne le connaissez pas encore ou d’en apprendre un peu plus si vous avez déjà la chance de l’avoir découvert.

"Bonjour à toutes et à tous. Nathalie, merci de m’avoir invité à répondre à vos questions !
- Ce métier n’est pas facile et la concurrence ne manque pas, comment décrivez-vous l’ambiance entre auteurs ?
Il est certain que nous sommes très nombreux à être animés par la passion de l’écriture ! Je nous décrirais comme une grande et plutôt belle famille. Évidemment, nous sommes loin de tous nous connaître ! L’ambiance est presque toujours marquée du sceau du respect, de la convivialité, et dans de nombreux cas, de l’amitié. 
- La Belgique est un petit pays, pensez-vous que les contacts entre les auteurs belges sont plus privilégiés ou plus faciles par rapport aux auteurs d’autres nationalités ?
Actuellement, mes activités étant centrées sur la Belgique, il est difficile pour moi d’émettre un avis. Mais, je pense que cet esprit de « famille des auteurs » ne se limite pas à notre pays. Par ailleurs, j’ai de bons contacts via les réseaux sociaux avec plusieurs auteur(e)s français(e)s.
- Accordez-vous de l’importance à ce qui s’écrit sur le net, notamment par les blogueurs, sur vos livres ?
Évidemment, car ces retours de lecture font extrêmement plaisir ! Et lorsqu’ils sont plus nuancés, ils nous aident à encore progresser dans l’écriture.
- Diriez-vous que le travail des blogueurs, toujours plus nombreux, est plutôt positif ou plutôt négatif pour les auteurs ? Pourquoi ?
Positif assurément. Les blogueurs sont une nouvelle source d’avis très importante ! La passion qui anime toutes ces personnes se ressent dans les chroniques. De plus, quand on sait comme il est parfois difficile d’avoir de l’attention de la part des médias traditionnels, les blogs jouent un rôle essentiel pour aider un auteur à faire connaître ses ouvrages. Même avec une chronique qui peut s’avérer mitigée (tant qu’elle reste respectueuse évidemment), le livre est au cœur d’un partage et rien ne peut remplacer cela. 
- Pensez-vous que la proximité et l’échange avec vos lecteurs soient importants et apportent quelque chose de positif dans votre carrière ?
Bien entendu ! C’est un de mes « carburants » pour continuer à créer des histoires ! Quand il m’arrive d’avoir des doutes quant au bien-fondé de cette aventure, je repense à ces dialogues vécus en salons ou en librairies, à des messages reçus par courrier, par mail, sur des sites littéraires ou sur les réseaux sociaux de la part de lectrices et de lecteurs. Il n’y a pas plus beau cadeau pour un auteur que de connaître les émotions positives que certains ont pu ressentir en lisant ses mots. 
- Participez-vous avec enthousiasme à des salons ou foires.
Oui ! Même si la fatigue est parfois bien présente (les trajets, la présence plusieurs heures durant, …), l’enthousiasme l’emporte toujours. Personnellement, cette aventure n’aurait pas du tout la même saveur si je restais cantonné derrière mon bureau, sans avoir l’occasion d’aller à la rencontre de personnes qui apprécient la lecture.    
- Préférez-vous un petit salon regroupant quelques auteurs et permettant une forte proximité avec un public restreint ou un gros salon où le public est nombreux ?
Je n’ai pas de préférence, l’essentiel est que des partages soient possibles. Logiquement, plus le nombre de visiteurs est élevé, plus le nombre d’interactions est potentiellement grand. Mais, j’ai déjà connu des évènements modestes, où les quelques rencontres réalisées sont restées gravées très longtemps dans mon esprit ou le sont encore. L’essentiel est que les visiteurs osent venir vers nous. Certains préfèrent éviter, sans doute par « peur » d’avoir des difficultés à quitter l’échange. Avec l’expérience, depuis 3 ans, j’ai d’ailleurs placé un panneau sur ma table pour briser la glace et rassurer. «N’hésitez pas approcher. L’achat d’un livre est facultatif. Pas de bla-bla si vous n’en avez pas envie. Regardez, feuilletez, lisez un extrait et qui sait… »
- Votre maison d’édition vous impose de choisir un style littéraire et de vous y cantonner. Acceptez-vous ? Si oui, lequel choisissez-vous ?
Si elle s’engage à imprimer 20 000 exemplaires et à lancer une promo de dingue, oui ! Plus sérieusement, j’affectionne différents styles littéraires, mes nouvelles oscillent d’ailleurs entre plusieurs. Acrodacrolivres comme Livr’S ne m’ont jamais demandé de me cantonner à un style. Je crois que si l’on m’en imposait un, je proposerais tout simplement le récit jugé « hors cadre » à  d’autres maisons.
- Vous pouvez écrire en duo avec un autre auteur (belge ou non), qui choisissez-vous ?
J’ai déjà eu le plaisir de vivre cette démarche pour une petite part du projet à sortir en 2019. Il s’agit de Marie-Isabelle Tasset. L’expérience fut vraiment très sympathique et enrichissante ! Nous nous réjouissons d’ailleurs de vous faire découvrir le fruit de ce partage.
- Quel est l’endroit où vous préférez être pour écrire ?
En règle générale, c’est seul à mon bureau. Mais, j’ai déjà eu l’occasion d’écrire dans un salon de thé cosy ou en pleine nature. Ces deux situations ne sont pas pour me déplaire non plus.
- Votre vie personnelle influence-t-elle vos écrits ?
Une petite part de ce que j’écris est bien entendu influencée par ce que je vis ou ai vécu depuis 44 ans (mon dieu, déjà !), des évènements ou des émotions ce qui me touchent, ce que je lis, des rencontres, etc… 
- Lequel de vos personnages vous ressemble le plus ? Pourquoi ?
Difficile de répondre à cette question ! Ayant une trentaine de nouvelles à mon actif et bientôt deux romans, je dirais que chacun de mes personnages porte un petit quelque chose en lui de l’individu que je suis. Peut-être que Céline (l’héroïne de mon roman « Les choix de Céline ») et Mélanie (celle de mon nouveau roman à paraître) possèdent toutes deux des traits de caractères qui me ressemblent : elles doutent parfois d’elle-même et de leurs capacités à réussir ce qu’elles entreprennent, mais pour autant elles ne lâcheront rien. De plus, elles ont des valeurs essentielles qu’elles veulent défendre et croient en la bonté de l’humain ! Comme Mel, je suis un peu un Bisounours…   

Cinq réponses du coeur
- Un auteur ? 
C’est un crève-cœur de n’en choisir qu’un seul ! Je dirais Gilles Legardinier. 
- Un roman ? 
Même cas de conscience ! Voilà un choix quasiment impossible car j’en ai vraiment un certain nombre qui m’ont marqué, pour diverses raisons. J’aurais tendance à dire qu’il faut aller voir ma bibliothèque sur Booknode (vallire74) et découvrir tous les livres que j’ai classés en « Diamant ». Mais, les autres sont très chouettes aussi ! 
- Une époque ? 
 J’avoue être attiré par la période oscillant entre les années 50 et aujourd’hui.
- Un genre littéraire ? 
Mon cœur balance entre le feel-good (comédie-romance) et le thriller ! Deux opposés…
- Une devise ?
« Ce que l’on croit impossible peut, quelque part, devenir réalité. » Il s’agit de la petite phrase écrite sur mes premiers marque-pages en 2013. Elle me suit depuis lors. 

- Un petit conseil à ceux qui souhaiterait se lancer dans l’aventure de l’écriture ?
Si l’écriture est un plaisir et une passion, osez ! Commencez par le faire pour vous. Ensuite, partagez des extraits ou une nouvelle via des sites comme shortedition, welovewords, wattpad afin de vous « confronter » à un public qui ne vous connait pas personnellement. Ensuite, si vous rêvez d’édition, prenez le temps d’observer ce qui existe. L’aventure est loin d’être évidente et demande une bonne dose de travail. Il y aura des écueils et peut-être des déceptions, mais aussi des moments vraiment intenses ! Oscar Wilde disait « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». J’ajouterais que « Plus encore que la destination, c’est le voyage sur votre route des possibles qui en vaut la peine ! »
 

Merci beaucoup Monsieur Hardiquest d'avoir accepté de répondre à mes questions.

Voilà, j'espère que vous avez apprécié cet article et que je vous ai donné envie de découvrir cet auteur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire