jeudi 24 octobre 2013

L'amour sans le faire



Prix ebook: 6,94
Editeur : J’AI LU
Nombre de page : 315



Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c’est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s’appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d’y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. « On ne refait pas sa vie, c’est juste l’ancienne sur laquelle on insiste », pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d’un enfant de cinq ans, « insister » finit par ressembler à la vie réinventée.

L’Amour sans le faire, c’est une histoire de la tendresse en même temps qu’un hymne à la nature, une nature sauvage, imprévisible, qui invite à changer – et pourquoi pas à renaître.



A la vue de la couverture, j’ai pensé à la légèreté et à la lecture de ce roman, cette impression s’est renforcée.  Et ce malgré, un début un peu long, il faut du temps pour que les chose se mettent en place, mais j’ai ai compris l’importance en avançant.

On entre subrepticement dans la vie de Franck et de Louise, deux personnes qui sont presque des inconnus l’un pour l’autre, et pourtant, ils sont liés par un même lieu, un même famille.  Franck était le frère d’Alexandre et Louise est la veuve d’Alexandre.


Ces deux personnages sont un peu perdus, ils se sont égarés dans la vie, s’éloignant le plus possible du bonheur.  Et si ces deux êtres cassé par la vie pouvaient être le remède l’un de l’autre ? Et si, ce qu’ils fuient le plus possible état en fait ce qui leur permettra de trouver la paix ?

La base de l’histoire est dramatique et aurait pu être lourde, entrainée dans une ambiance sombre et triste.  Mais loin de tout cela, ce livre est un moment de bonheur, un moment de paix et de tranquillité.  Une histoire toute en émotion où l’espoir est omniprésent.

Louis et Franck sont très attachants, on se prend à les aimer, à avoir envie de les prendre par la main et de porter une partie de leur souffrance.  Ce sont des être pleins de douceur et plein de malheur.
Le personnage le plus attachant de cette histoire est Alexandre, le fils de Louise, un petit garçon intelligent, bien vivant et lumineux qui grâce à l’insouciance et l’espièglerie dû à son jeune âge donne du bonheur à tout le monde.

Le livre est écrit à la troisième personne, en général j’ai du mal à m’imprégner des personnages sous cette forme mais ici je n’ai eu aucune difficulté.  Le fait d’être écrit à la troisième permet d’avoir du recul sur l’histoire, la rendent légère malgré les drames et les souffrances qu’il contient.

L’écriture est très calme et légère comme un souffle. Vraiment très agréable.  Ici, pas de termes compliqués, pas de fioritures, juste l’essentielle pour que ce se soit beau et agréable.

Cette lecture est reposante, un moment de paix.



Je remercie les Babelio pour cette lecture.

5 commentaires:

  1. Oh tu donnes vraiment envie de découvrir ce livre. Merci ma nath, je tenterai de me le procurer à l'occasion.

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  2. Il a l'air de faire du bien. Ton avis est convaincant!

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  3. Envie de lire le livre également.

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