dimanche 20 octobre 2013

Jakera




Prix Kindle : 3,09
Editeur : Auto édition
Nombre de page : 288


Bienvenue à Jakera, grande ville de Iérasia, pays verrouillé au reste du monde. Rien ni personne n'entre à Iérasia à moins d'avoir été choisi par l'élite dirigeante, surtout en ce qui concerne le monde la culture étrangère: sont entièrement bannis le cinéma, la littérature et la musique.
L'Etat tout puissant, aidé d'une compagnie privée ayant le monopole sur tout ce qui se produit ou se vend dans le pays, contrôle la vie des habitants d'une poigne de fer.

Je m'appelle Jinja et c'est là que je vis. Je partage mon temps entre mes études et mon travail dans un café. Ma vie est tout ce qu'il y a de plus ennuyeuse. Mais tout va changer le jour où Charlie, mon patron, va décider d'ouvrir un cinéma clandestin.

Au risque de tout perdre, c'est ainsi que nait la rébellion. Notre combat pour la culture.

  
Jakera est une dystopie qui pourrait être totalement réel.  Je n’ai pu m’empêcher de penser à ces pays où la dictature était, et parfois est encore le régime en place.
L’histoire se passe aujourd’hui, ce qui la rend d’autant plus réelle.

L’histoire se déroule à Jakera, grande ville d’Ierasia, pays totalement coupé du monde qui vit pratiquement en autarcie. L’état et une compagnie privée, Boxa compagnie, dirige le pays d’une main de fer.  Boxa compagnie a le monopole sur absolument tout, rendant illégal tout ce qui vient de l’extérieur d’Ierasia.
Seuls quelques citoyens triés sur le volet ont le droit de se rendre, pendant un temps limité et contrôlé, à l’étranger.  Encore plus qu’une dictature, Ierasia est une prison.


Pour tous les citoyens du pays, le reste du monde leur est totalement inconnu, inabordable et même hostile.
Le régime en place va tellement loin dans son contrôle de l’information que les jeunes ne connaissent même pas l’Histoire du monde.
Les plupart des habitants d’Ierasia, totalement endoctrinés, ne se rendent pas compte des privations que le pouvoir en place leur impose.

Seul quelques citoyens, ayant certainement connus une autre époque et se souvenant des beautés du monde dont ils n’ont plus accès, souhaitent que cela change et grâce à leur volonté, leur courage et quelques amis fidèles, la rébellion se met doucement en place, en commençant par un cinéma clandestin mis en place par Charlie le patron d’un café indépendant du nom de « Sparrow ».

L’histoire est écrite du point de vue de Jinja, jeune fille qui trouve petit à petit sa place dans la société, ou plutôt hors de cette société, qui prend de l’assurance et devient plus forte au fur et à mesure que l’histoire avance.  Sa maladresse la rend terriblement attachante.

La vie de Jinja va prendre un tour nouveau lorsqu’elle va rencontrer Jude, un jeune Anglais venu étudier à Ierasia.  Jude est un jeune homme sûr de lui qui sait ce qu’il veut dans la vie et fera tout pour atteindre son but.

Autour de Jinja et Jude, nous trouvons plusieurs personnages ayant plus ou moins d’importance dans l’histoire, mais chacun ayant sa place et son rôle à jouer. Les seuls que j’ai vraiment détestés sont les parents de Jinja, ce sont deux personnes parfaitement modelées par le pouvoir en place, ayant laissé leur libre arbitre et leur affection pour leur fille dans leur casier au siège de Boxa compagnie.

L’auteur a superbement bien travaillé son livre.  L’écriture qui est travaillée, fluide, agréable et captivante, le vocabulaire est bien choisi même si d’un point de vue strictement personnel, j’aurais préféré que l’utilisation de synonymes soit plus limitée. Quand à l’histoire, elle est originale avec une intrigue bien pensée et prenante, il n’y a aucune erreur, ni omission.  Le monde que l’auteur a créé est tout à fait cohérent. La petite dose d'humour qui coule tout au long du livre est vraiment un plus très agréable.

Petit plus : j’ai beaucoup aimé les références cinématographiques et musicales et en tant que fan de Johnny Depp, je ne peux que souligner la référence en ce qui concerne le café où travaille Jinja et qui deviendra comme le siège de la rébellion « Le Sparrow ».


Je remercie les Amparo Seith de m’avoir fait confiance et de m’avoir permis de découvrir son histoire que j’ai vraiment beaucoup aimée. Me reste qu’à attendre la suite.




1 commentaire: