Titre : Transférés
Auteur : Kate Blair
Editeurs Michel Lafon
Collection : Jeunesse
Age : 12 ans et +
Pages : 262
Parution : 13 avril 2017
Prix : 16,95 €
Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner
toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité
vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection.
C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À 16 ans, elle est la
fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre.
Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit
subir son premier transfert. Mais à l’hôpital, Talia sauve une petite fille
d’une agression. Une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien,
dans les ghettos.
Grâce à Galien, Talia découvre l’envers du décor et l’horreur
d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé.
Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est
plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a
grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru… y compris son propre
père.
Mon avis général
sur l’histoire
Dystopie ou utopie ? Je ne parviens pas à me décider.
Selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre du mur, on se
trouve en pleine dystopie ou utopie.
Par bien des aspect ce roman a un côté naïf qui m’a fait froncer
les sourcils, on peut se demander comment l’héroïne, une jeune fille
surprotégée, peut se retrouvée dans les situations dans lesquelles elles plonge
pratiquement les yeux fermé.
L’idée et le scénario de Transférés sont très bon, sans être
totalement innovant, on se retrouve dans un univers sombre où il ne fait pas
bon commettre des erreurs, car à la moindre erreur, à la moindre condamnation,
la sentence tombe !
Et pour sentence, une maladie vous sera transférée de maladie.
Plus le crime est grave, plus la maladie l’est également. Ce
système semble être une bonne chose, on transfère les maladies des honnêtes
gens pour les donner aux condamnés.
Voilà un beau rêve.
Mais ce système est-il vraiment la panacée ? Chacun
mérite-t-il sont sort ? Si vous éternuez et vous mouchez, c’est que vous
êtes un criminel et si vous êtes un criminel vous vous verrez exclus de la
société.
Mais les gens qui sont exclus de la société bien pensante
restent des êtres humains et ceux-ci ont bien souvent un cœur plus grand que
ceux qui vivent dans le luxe.
J’ai bien aimé ce roman mais sans plus, il m’a manqué une dose
de sensibilité et de crédibilité qui m’ont fait décrocher assez souvent de
l’histoire. Les personnages ne
m’ont pas vraiment séduite, j’ai trouvé que Talia était trop naïve et
irréfléchie, son père trop distant pour quelqu’un qui a déjà perdu sa femme et
une de ses filles.
Le seul qui trouve grâce à mes yeux c’est Galien, il protège les
siens et aide le plus possible les désespérés, ceux qui n’ont pas eux de
chances, ceux qui ont commis des erreurs. Galien a du cœur et n’hésite pas à
s’en servir.
A mon sens, l’auteur n’est pas allé assez loin dans son idée. L’histoire
entre Galien et Talya aurait pu être plus développée et certain passage trop
court pour être vraiment développé auraient mérités plus de réflexion afin
richesse supplémentaire à l’histoire.
Maintenant, je ne veux pas critiquer gratuitement les choix de
l’auteur car ils n’ont pas à l’être, il ne s’agit là que d’une impression
totalement personnel, surtout que l’écriture fluide et jeune reste assez
entrainante, ce qui est très plaisant.
A la fin de ce roman, il me reste un gout de trop peu, comme si
je n’avai pas tout exploré.
Ce livre me fait envie, mais il a beaucoup d'avis mitigé qui me refroidissent un peu !
RépondreSupprimerC'est dommage que tu sois mitigé :/
RépondreSupprimerToutefois, j'ai bien envie de découvrir cette histoire.