Après une longue période sans nouvelle présentation d'un auteur belge, non pas par manque d'auteur, mais bien par manque de temps, je reprends cette série d'article avec un jeune auteur de 21 ans, bien de chez nous et édité aux Edition Acrodacrolivres.
Je vous présente donc le premier auteur masculin ayant accepté de répondre à mes questions : Nicolas Bastin et son roman Virus Expérimentation.
J'ai rencontré Nicolas lors du salon Elles se livrent qui est organisé par les éditions Acrodacrolivres qui s'est déroulé les 4 et 5 mars derniers à Braine-Laleux.
Avec son décors et la couverture de son livre, impossible de passer devant Nicolas sont le remarquer. Sa manière de parler de son roman, l’histoire qui se déroule en partie à Walibi et l'esprit fantastique qui en sort ont fini de me convaincre à tenter l'expérience.
Je vous présente donc le premier auteur masculin ayant accepté de répondre à mes questions : Nicolas Bastin et son roman Virus Expérimentation.
J'ai rencontré Nicolas lors du salon Elles se livrent qui est organisé par les éditions Acrodacrolivres qui s'est déroulé les 4 et 5 mars derniers à Braine-Laleux.
Avec son décors et la couverture de son livre, impossible de passer devant Nicolas sont le remarquer. Sa manière de parler de son roman, l’histoire qui se déroule en partie à Walibi et l'esprit fantastique qui en sort ont fini de me convaincre à tenter l'expérience.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les réponse de l'auteur à mes questions, il en sort une maturité pleine de sagesse et d'élégance que j'ai rarement rencontré chez un auteur aussi jeune. Dans une de ses réponses, il écrit une vérité frappante :
En Belgique, il y a le chocolat, les frites et les auteurs !
Place à son roman.
Russie, 18ème siècle, Igor rentre à l’université pour étudier le domaine des sciences. C’est lors de cette première journée qu’il rencontre Anna, une fille pauvre, maltraitée par sa mère. En rentrant chez lui, il annonce qu’il s’est fait une “amie” mais son père ne le voit pas d’un bon œil... Igor fugue et va se réfugier dans son école. A ce moment-là il est loin d’imaginer que cette fuite va changer sa vie...
Bierges, 21ème siècle, Grégoire entend un spot publicitaire annonçant l’évènement Halloween à Walibi Belgium. Mathias et Alice, les jumeaux de Grégoire, veulent impérativement s’y rendre. Lorsqu’ils sont au parc, la propriétaire du cirque de monstres ne semble pas inconnue à Grégoire. Est-ce une simple sensation de déjà-vu avec le visage de la pub ou est-ce autre chose?
Je vous propose de découvrir ce qu'il a répondu à mes questions.
- Ce métier n’est pas
facile et la concurrence ne manque pas, comment décrivez-vous l’ambiance entre
auteurs ?
Je ne vois
pas mes confrères comme de la concurrence. Nous avons tous nos styles (de tête,
il n’y a pas d’autre auteur du même genre dans la maison où je suis), nos
points forts et nos point faibles. Lorsque nous sommes entre nous, nous
échangeons des conversations sur notre passion commune. Si vous voulez être
écrivain par désir de gloire et/ou d’argent, vous ne réussirez pas. Il faut le
faire parce que vous en avez envie, par passion.
- La Belgique est un petit
pays, pensez-vous que les contacts entre les auteurs belges sont plus
privilégiés ou plus facile par rapport aux auteurs d’autres nationalités ?
Etant ouvert
à tous, je dois avouer que je ne regarde pas la nationalité des auteurs que
j’ai pu rencontrer lors de salons. Pour moi, un auteur est comme son
livre : unique. C’est un peu bateau de dire que les artistes ont tous leur
propre façon d’être, mais c’est tellement vrai ! Je trouve qu’un auteur
traduit ce qu’il est par son livre et inversement. Après, j’ai pu rencontrer
des auteurs français et lorsqu’on parle de notre travail, il est vrai que nous
avons des points de vue et de vécu différent. Je trouve donc plus sympathique
de parler avec des gens « étrangers ». Ceci dit, nous, auteurs
belges, sont aussi à promouvoir. En Belgique, il y a le chocolat, les frites et
les auteurs !
- Accordez-vous de
l’importance à ce qui s’écrit sur le net, notamment par les blogueurs, sur vos
livres ?
Bien
entendu ! Cependant, il faut rester soi-même ! Si un critique
(professionnel ou non) donne un avis tantôt positif, tantôt négatif, il faut le
prendre en compte quand il est correctement justifié. Lire un avis sur son
œuvre quand il est juste écrit « J’aime/ Je n’aime pas » est du temps
perdu. Une vraie critique est lorsqu’elle aide l’auteur à continuer sur sa
lancée quand elle est bonne ou, inversement, remanier sa plume quand elle est
un peu perdue. Toute critique est bonne à prendre quand il s’agit
d’évoluer ! Mais je voudrais insister sur le fait qu’il ne faut pas
changer du tout au tout pour une ou deux critique, il faut rester l’auteur du
début tout en grandissant.
- Diriez-vous que le
travail des blogueurs, toujours plus nombreux, est plutôt positif ou plutôt
négatif pour les auteurs ? Pourquoi ?
Ma réponse va
rejoindre la question précédente. Vous savez, j’ai eu une première critique qui
ne m’a pas fait de cadeau car, lors du premier tirage, une mauvaise manipulation
de dossier a été commise ce qui a entraîné l’impression de la version
non-corrigée, au lieu de la version définitive, celle que vous avez maintenant
entre vos mains. Nous avons pris en compte son avis, mais si j’avais du prendre
en considération sa vision du bouquin, je ne dois plus écrire. Non ! Il
faut savoir faire la part des choses et se dire ce qu’il fonctionne pour l’un
peut ne pas fonctionner pour l’autre et vice-versa.
- Pensez-vous que la
proximité et l’échange avec vos lecteurs soient importants et apportent quelque
chose de positif dans votre carrière ?
Un auteur
sans lecteurs est comme un boulanger sans pain : il ne sert pas à
grand-chose. J’adore pouvoir échanger avec mes lecteurs et mes potentiels
lecteurs lors de salons/foires aux livres. Pour la petite histoire, j’ai
rencontré une dame qui a lu Virus et qui a adoré à tel point qu’elle me parlait
de mes personnages comme s’ils étaient vivant ! C’est assez comique car à
la base, ce sont des personnages que jamais vous ne verrez dans la vraie vie.
- Participez-vous avec
enthousiasme à des salons ou foires littéraires ?
Certainement !
C’est l’endroit où l’on fait les plus belles et les plus enrichissantes des
rencontres.
- Préférez-vous un petit
salon regroupant quelques auteurs et permettant une forte proximité avec un
public restreint ou un gros salon où le public est nombreux ?
Les petits
salons sont plus agréables, les gens prennent le temps de passer chez chaque
auteur et de regarder ce qu’on propose, mais il faut avouer que le public est
moins nombreux. A l’inverse, les grands salons (Mons, Bruxelles,…) ramènent un
monde fous. Cependant, les gens ont trop d’informations en même temps et se
pressent pour voir un maximum d’auteurs. Il faudrait un juste milieu pour
satisfaire et le public, et les auteurs.
- Votre maison d’édition
vous impose de choisir un style littéraire et de vous y cantonner. Acceptez-vous ?
Si oui, lequel choisissez-vous ?
Hors de
questions ! L’imaginaire est une source d’inspiration inépuisable, si vous
la cantonner à un type, qui peut ne pas être le vôtre, je pense que ça va
donner lieu à un beau désastre. Pour une autre image, prenez une fleur et ne
lui donner à boire qu’une fois par moi, ça ne sera pas la plus belle. Un auteur
est comme une fleur. Imposez-lui quelque chose qui ne lui va pas et il écrira
les pages les plus laides qu’il peut écrire.
- Vous pouvez écrire en duo
avec un autre auteur (belge ou non),
qui choisissez-vous ?
Je ne sais
pas trop. Nous avons tous nos qualités, nos défauts, nos points forts et nos
points faibles. Si je dois vraiment choisir, je dirai J.K. Rowling. Réponse
facile vous allez dire. Je trouve que cette femme est un exemple ! Elle a
écrit parce qu’elle en avait besoin, c’était son échappatoire à sa vie qui
n’était pas très belle. Elle a crée Harry Potter par passion et non pour la
célébrité et voyez où elle en est.
- Quel est l’endroit où
vous préférez être pour écrire ?
Dans mon lit
avec un sachet de bonbons et une bouteille de menthe.
- Votre vie personnelle influence-t-elle
vos écris ?
J’essaie de
ne pas le faire. Mes personnages et mon histoire est si sombre que je n’ai pas
envie que des amis ou de la famille se sentent visé sans raison. Après, j’ai
utilisé des noms de proches pour leur faire un petit clin d’œil, mais ça en
reste là.
- Lequel de vos personnages
vous ressemble le plus ? Pourquoi ?
Je dirais
Igor. C’est un personnage assez gentil et protecteur mais qui peut se montrer
sévère et juste. Je tiens à préciser que les personnages Marva & Igor sont
des personnages créent par le parc Walibi. Bien que le parc m’a donné carte
blanche, je me donne comme devoir de rester fidèle à leur travail de création.
Cinq réponses du
coeur
- Un auteur ? J.K. Rowling
- Un roman ? Le Singe (Stephen King) parce que c’est le premier roman
fantastique que j’ai lu et qui m’a fait apprécier le genre
- Une époque ? Le 18ième siècle. J’adore le style.
- Un genre
littéraire ? Le fantastique et le biographique
- Une devise ? Fait les choses par envie et non par besoin !
- Un petit conseil à ceux qui souhaiterait se lancer
dans l’aventure de l’écriture ?
Foncez ! Si votre envie est
d’écrire et de rendre réelle ce que vous écrivez sur l’ordinateur, il faut le
faire. La seule chose dont il faut se méfier, c’est la maison dédition. Il faut
garder en tête que ça va être votre deuxième famille et la première de votre
« book-baby », il faut s’y sentir bien.
Et retrouvez les Editions Acrodacrolivres sur leur site : Acrodacrolivres
Un tout grand merci à Nicolas Bastin d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.
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