Titre : Contre vents et marées
Auteur : Marie-Isabelle Tasset
Editions Acrodacrolivres
Nombre de pages : 200
Prix éditeur : 15,00 €
En ce 4 août 1914, Violette vient d’avoir vingt ans. La fête n’a
pas encore commencé que déjà le clairon au loin remplace les vivats, et que le
bruit des bottes marque le pas d’une danse macabre. Tandis que les forts
s’arment, Liège s’organise. L’heure est à la résistance : l’ennemi allemand est
aux portes du pays!
Refusant l’archétype de la jeune bourgeoise docile, que la
société bien-pensante de son temps voudrait lui imposer, cette jeune femme
généreuse est bien déterminée à prendre son destin en main. Au cœur d’un monde
en guerre, elle part à la recherche de sa véritable identité, expérimentant, à
travers les rencontres d’exception qui jalonnent son périple, les prémices des
bouleversements que la révolution psychanalytique va engendrer au cours du
siècle naissant ainsi que, bien avant l’heure, la puissance des principes de la
pensée positive.
Plus j'aime un livre, plus j'ai difficile d'en parler. Je ne vous raconte pas mon calvaire pour écrire cette chronique. J'espère qu'elle vous plaira et vous donnera envie de découvrir cette magnifique histoire
Dans quel cadre ai-je lu ce
livre ?
J’ai acheté ce livre à la Foire du livre de Bruxelles mais j’ai
raté l’auteur. Pas de problème je
savais que je la croiserais au salon suivent « ELLEs se
LIVREnt ». J’ai donc sorti le
livre le jour avant le salon pour ne pas l’oublier et… je l’ai ouvert, juste
pour voir…et je n’ai plus pu le lâcher.
Qu’ai-je pensé de la
couverture ?
La couverture est vraiment très jolie. Elle respire la tendresse et la mélancolie.
Mon avis général sur
l’histoire
Bon, je vous le dis de suite, c’est un ENORME COUP DE COEUR. Quelle magnifique histoire, la
tendresse ressentie en regardant la couverture ne m’a pas quittée tout le long
du roman, bien que le roman se passe pendant la 1er guerre
mondiale. Une période bien noire
où la volonté, l’amour, la gentillesse et l’intelligence d’une jeune femme vont
nous emmené de la Cité Ardente (Liège en Belgique) jusqu’en Egypte. Tout au long de son périple inattendu,
Violette va se battre contre l’indifférence envers ceux qui se battent pour
leur patrie et qui sont blessés autant dans leur corps que dans leur âme, elle
se battra ensuite pour les enfants qui n’ont pas de famille et tout ça avec une
grandeur d’âme incroyable.
Mariée contre son gré, elle va refuser de rester les bras
croisés dans sa belle demeure bourgeoise pour vivre comme elle l’entend en se
dévouant pour les autres.
Ce roman est une balade toute douce sur fond grave qui vous
attrape le cœur.
Les personnages
Je ne vais vous parler que de Violette, le personnage central de
ce roman. Violette est une jeune
femme de 20 ans qui vit dans une bourgeoisie et dans une époque où le quand
dira-t-on et la bienséance sont légions.
Mais Violette ne veut pas de cette vie là, elle a fait des études, elle
ne veut pas être mariés à un homme qu’elle n’aime pas, elle veut vivre sa
vie. Dans un certain sens, la
guerre sera l’élément qui lui permettra d’échapper à une vie qui ne lui
ressemble pas. Grâce à sa force de
caractère, son grand cœur, sa volonté sans bornes et sa tendresse, elle va se
consacrer aux autres, aux soldats blessés dont elle ne supporte pas
l’indifférence de nos décideur face à leur souffrance, aux enfants qui ont tant
besoin de personnes qui leur offrent leur cœur et leur sourire. Elle n’hésite pas à partir à
l’aventure, l’inconnu ne lui fait pas peur, c’est une femme qui suit son cœur
jusqu’à l’amener… (ça vous devrez le découvrir vous-même)
Avis sur le style de l’auteur
Que du pur plaisir !
J’avais découvert Marie-Isabelle Tasset avec son premier roman « Les
petits galets » que j’avais beaucoup aimé. Elle m’avait captivée par la délicatesse de son écriture,
une délicatesse qui se confirme dans ce second roman. Elle écrit tout en tendresse, elle captive le lecteur, elle
nous fait tomber amoureux de ses personnages et nous fait plonger dans un
univers qu’on n’a aucune envie de quitter. Je ne pourrais trouver les mot juste pour vous montrer à
quel point l’écriture et le style de Marie-Isabelle Tasset sont différent, bien
à elle et quand on a eu la chance de la rencontrer et d’échanger quelque mots
avec elle, on ne peut que lier la tendresse de ses mots avec l’image qu’elle renvoie.
Ce livre a l'air magnifique mais je ne pense pas le lire. En tout cas, merci pour ton avis.
RépondreSupprimerVoilà, je vais dédicacer avec l'auteur samedi et je voulais me faire une idée de son second roman, qui semble très bien. L'écriture est belle aussi, j'ai lu un extrait des petits galets...
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